la P.N.L. : Programmation NeuroLinguistique
Nous fonctionnons tous sur des automatismes (programmation) acquis d’après nos modèles et nos expériences.
Ces programmes s’élaborent grâce à notre système nerveux (neuro) qui gère nos perceptions sensorielles et notre émotivité.
Ils prennent du sens et s’expriment dans notre langage (linguistique).
Travailler en PNL, c’est viser à améliorer l’utilisation de notre système nerveux et de notre langage pour adapter nos automatismes à nos objectifs et améliorer notre communication.
Au potier, il faut des outils pour modeler la terre ; la P.N.L. en offre quelques uns et affirme que vous êtes le potier, la terre et les outils !
Acquérir des outils, techniques et astuces pour améliorer
la confiance en soi, la gestion du stress, la relation à l'autre et à soi-même,
voilà le programme de la P.N.L. !
Les trois piliers de la P.N.L. :
définir un objectif – qui respecte mes valeurs et mon environnement
rester flexible - si ça ne fonctionne pas, je fais autrement
développer l’acuité sensorielle -l'attention à tout ce qui fait la communication, verbal, paraverbal, non-verbal
Nous travaillons dans la globalité de notre personne, corps, imagination, sensibilité, inconscient et pas seulement dans les raisonnements et acquis intellectuels.
Quelques postulats de la PNL : des moteurs de changements
Qu’on parle ou qu’on se taise, et qu’on le veuille ou non, tout comportement est une communication ;
« Le corps et l’esprit sont un même système cybernétique » (c’est-à-dire système de commande, de communication et de régulation de l’être vivant). La
P.N.L. décrit ce système en trois composants : l’état interne (comment je me sens), le comportement externe (ce que les autres perçoivent de moi) et les représentations internes
(l’idée que je me fais du moment présent). De là découle que si j’agis sur un des composants, c’est le système entier qui se trouve modifié
« Le cadre dans lequel une situation est perçue détermine le sens qu’on lui accorde » : on peut aborder une situation sous des angles différents, changer le cadre permet de changer le sens, et notre ressenti émotionnel.
Ce postulat permet d’introduire la notion de dissociation : établir la distinction entre « être dans une expérience » et « être hors de l’expérience ». Dans l’expérience, nous ressentons toutes les émotions associées à cette expérience et nous en sommes acteurs. Hors de l’expérience, nous sommes détachés des émotions, et nous en sommes spectateurs, ce qui peut s'avérer très utile pour ne pas réagir émotionnellement.
« Tout comportement obéit à une intention positive » : la source d’un comportement est toujours motivée par une intention positive au sens où il a pour but de maintenir le meilleur équilibre possible, quel qu’il soit. Par exemple, si je me ronge les ongles, cette habitude agressive pour mes doigts et peu gracieuse à observer a l’intention positive de passer mes nerfs et d’éviter une surcharge interne de stress. Comprendre l'intention positive du comportement à changer permet de satisfaire cette attente par un comportement plus approprié.
« Il n’y a pas d’échec, il n’y a que des apprentissages » : Au long de nos apprentissages et expériences, nous franchissons des étapes, recevons des réponses et résultats qui nous informent sur l’atteinte de notre objectif.
Si nos expériences sont enregistrées comme des échecs, elles peuvent bloquer notre progression; nous pouvons intervenir sur leurs représentations telles qu’elles se sont installées dans nos mémoires : comprendre l’intention positive d’une situation et les apprentissages qui ont pu s’y faire, avant d’apporter les ressources qui manquaient à ce moment là.